samedi 19 novembre 2016

Un jour, le grand jour, je me lance !

Il y a quelques jours j'ai tenté un truc : publier sur Amazon un E-book ! Je ne suis pas partie de rien, je me suis servie d'un de mes blogs qui ressemble à un journal intime. Bref une sorte de joyeux foutoir où je m'y étale, m'y vautre avec délectation, voire un peu de surprise mêlée tant j'avais oublié certains billets. Je ne sais pas si cela vous intéressera mais je prends ceci comme un exercice qui me permet de me dérouiller les doigts en attendant quelques projets en tiroirs, 100% fictionnels cette fois. Voici le lien :

Journal cyclothymique d'une ado attardée

A la bourre !

Alors, qu'est-je fait depuis la rentrée de septembre ?... oui nous sommes en novembre. Il y a autant de failles temporelles que de micro-climats, c'est-à-dire qu'il y en a autant que de marseillais pécheurs de poissons gros comme ça. Je dirais même plus, il y a plusieurs failles temporelles au sein de ma propre maison. Salle de bain, salon, chambre. Non, il n'y en a pas dans la cuisine. Peu.

Bon dans l'ordre j'ai réalisé une résolution de rentrée : faire un truc pénible par jour.
Ni plus, ni moins.
Je ne compte pas bien sûr le boulot, qui est forcément source d'enrichissement sur tous les plans, ni l'entretien de l'enfant, c'est-à-dire sa sustentation, voire son lavage, ses soins et amour prodigués.
Comme je n'emploie pas "sustentation" tous les jours - et l'on devrait - j'ai vérifié et je me suis souvenue que la sustentation en dehors du fait de nourrir un estomac, est l'effet d'une force qui "maintient un corps à faible distance au-dessus d'une surface et sans contact avec elle".
Et me voilà donc toute guillerette, le 29 août remplissant ma corvée du jour, à savoir le nettoyage du frigo, à l'idée que mon fils en pleine lévitation magnétique le long d'un rail filant à 603 km/h pourrait faire l'aller-retour en Ardèche en deux heures.

Ce fut donc UNE résolution de rentrée. Pas deux. La faille temporelle a emporté la deuxième.

Ensuite il y a eu la rentrée de junior. Cela a été assez marrant. Sa première rentrée donc accompagnée de la
question existentielle du jour : comment allais-je pouvoir assortir Théodore à mes chaussures, pour la rentrée le premier septembre ?
Au matin du premier jour j'avouais avoir prouvé que j'aimais les défis. (En même temps, j'ai la chance d'avoir un fils qui va avec tout).




Le 2 Septembre, ce fut donc le deuxième jour d'école... Et là : ça s'est corsé.
La maitresse n'a jamais vu ça. Hurlement en si mineur pour un chœur de 19 agneaux sur 25. Dont le mien, faisant partie des hautes-contre. Certains ouvraient la porte pour s'échapper. J'en ai récupéré un dans le couloir. D'autres parents tentaient le placage. La cuvée 2013 est sauvage.
Du coup on se demande un peu se que font les 6 autres... Soit ils sont sourds, soit ils sont aphones ou apathiques, soit ce sont les loups !
Je rigole, je rigole, n'empêche qu'en passant devant les fenêtres de sa classe 5 minutes après, le niveau sonore n'avait pas vraiment baissé. Je ris moyennement en fait.
 Je pense qu'on pourrait proposé aux enseignants de distribuer du xanax à 10 h.
Autant les parents qui pleuraient c'était la veille, autant là on avait plutôt affaire à des parents rugbymen tachant de marquer l'essai avec l'enfant-ballon derrière la barre de seuil de la salle de classe, puis essayant de refermer la porte avant qu'ils ne tentent de s'y faufiler.

Il a bien fallu un mois avant que junior arrête de dire que la maîtresse était trop méchante et méritait la prison.
Depuis il s'est fait une bande de copains policiers ou pompiers volontaires qui arrosent dans la cour de récré les méchants monstres avec des pommes de pin. Enfin je comprends pas tout, mais ça a l'air rigolo.


Il y a eu plus tard quelques rhumes, des ballades chez les grands-parents, une visite au zoo ("le même qui passe à la télé regarde maman")... De là à dire que nous vivons dans un zoo, il n'y a qu'un pas. J'ai même pas mal bossé, fait quelques articles.

Et puis un truc est arrivé en novembre. Voilà on y est encore...